Google + pourrait-t-il détrôner Facebook ?

You And Me, Me And You …

Google+, en nette progression depuis quelques mois, pourrait-il supplanter Facebook et Twitter ?


La nouvelle fait le tour des agences depuis un certain temps : « Facebook est en perte de vitesse ». Puis, généralement, quelqu’un s’empresse de rajouter « ah, oui mais Google+ est en train de grimper, il fallait s’y attendre« .

Fallait-il réellement s’y attendre ?


De quoi parlons-nous ? De la montée en puissance de G+ et de la rumeur sur la baisse de fréquentation de Facebook. Ces deux ‘tendances’ sont-elles vraies et sont-elles liées ?

Il est vrai que Facebook dans ses résultats de fréquentations montre une baisse de présence des adolescents (13-17 ans), cette chute est de l’ordre de 25,3% sur les trois dernières années.
Cela fait un an que cette tendance est pointée du doigt et, en même temps, sous haute surveillance.
En effet il est évident que les adolescents ne sont pas les principaux acheteurs sur le net mais leur principal rôle de prescripteurs n’est plus pris en charge. Il faut se souvenir que cette jeune population est, historiquement, la cible principale aux Etats-Unis. Cette donnée pour confirmée est-elle préjudiciable à long terme ? Il semble que parmi des indicateurs significatifs, celui ci puisse être à moyen terme être lourd de conséquences.
Alors ce n’est pas l’arrivée en masse de seniors qui va inverser cette tendance. ( ± 80% pour les >50 ans).

Icon: floripa_conseils-icones-gd-231 Fréquentation Vs C.A.

Attention, les chiffres dont nous parlons sont ceux de la fréquentation pour certaines tranches d’utilisateurs.
Nous devons toutefois mettre en avant la croissance globale de Facebook dont les revenus publicitaires progressent de 22% pour relativiser les « idées les plus sombres ».


En 2011 Istrategy Labs réalisait une étude poussée sur les utilisateurs du réseau qui montait :
Icon: floripa_icone_105Chiffres Istrategy Labs 2011
Icon: floripa_icone_105Chiffres Istrategy labs 2014

Alors pourquoi cette alerte virus Facebook ?


Syndrome MySpace ? Attention nous avons un précédent cela n’en fait pas une prédiction !
Disons qu’il s’agit de la conjonction de facteurs qui ont fait que Facebook se trouvait livré aux commentaires, aux analyses corrosives et bien souvent à des réflexions pauvrement argumentées !

Princeton a dit : …

Facebook will burn out ‘like an infectious disease’: Social network has peaked and will lose 80% of its users within a YEAR, claim researchers
Source : dailymail.co.uk

Des chercheurs de Princeton viennent d’annoncer que Facebook allait « brûler comme une maladie infectieuse » : le réseau social aurait atteint un sommet et devrait perdre 80% de ses utilisateurs dans l’année.

D’après ces chercheurs, qui se sont basé sur une étude de l’évolution et du déclin de MySpace, il y aurait de grandes similitudes dans les signes avant coureurs de la ‘chute’.
Suivant les modèles utilisés pour se projeter avec Facebook, une baisse vertigineuse des utilisateurs s’appliquerait jusqu’en 2017, date à laquelle 80% d’entre nous eux pourraient avoir quitté le réseau social. (N’avait-on pas dit que le Titanic était insubmersible ?)

Comparatif MySpace~Facebook

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Source Princeton University

Projection évolution Facebook

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Source Princeton University

Et Google dans tout ça ?


Google+ est la suite de Google Buzz, lancé en 2011 (qui n’avait pas pleinement rencontré son public).
Depuis cette date les équipes ont mis les bouchée doubles, intégrant les avancées techniques les unes après les autres.
Aujourd’hui G+ revendique 200 millions d’utilisateurs en 2013, 32% des internautes français se seraient inscrits. Pour mémoire, Facebook est largement en tête avec 1,2 milliards d’utilisateurs et 65% de français inscrits (chiffre à ne surtout pas mettre en parallèle avec la participation des français … à des élections). Twitter disposerait de 218millions d’utilisateurs, Google+ est donc dans le peloton de tête.
Parmi les différences souvent mises en avant par les utilisateurs : une interface simple et claire, une meilleure lisibilité des pages G+ (les accessoires et pubs saturent les pages FB), une orientation professionnelle maitrisée (la notion de cercles et de suivi sont plus claires).

Alors quel avenir pour Google+ ?

Aucun doute que les lois de Darwin vont s’appliquer :

  • La sélection naturelle : les proies (vous et moi), par qui allons-nous préférer être dévorés ?
  • Les condition environnementales : Actuellement le climat n’est pas ‘tendre’ avec FB,
  • Les interactions entre espèces : la prédation est forte mais les proies communiquent (une première)

Il reste du chemin à Google pour prendre la place de leader et nul doute que Facebook va continuer d’innover pour nous proposer des fonctionnalités ‘addictives’ lui permettant de rester dans la course.
Néanmoins si les courbes de progression, qui sont actuellement inversées, restent sur ces indices, les mastodontes vont immanquablement se croiser, nul doute que ce jour là nous serons tous informés : ça risque de faire beaucoup de bruit !

Pour qui sonne le glas !

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Incontournable, lorsque ce type de nouvelle tombe, la satyre se charge de montrer les côtés les plus obscurs (merci à Golden Moustache pour cette tranche de vie). Notons le cynisme (de l’humour anglosaxon) de WPMUdev qui propose « 10 Facebook Plugins You Need Before It Dies Off » les 10 plugins Facebook à utiliser avant disparition. … allez on brade !!!

floripa-conseils-sources


Nos sources

http://www.itespresso.fr contamination-facebook-cesser-2017
http://www.lesnumeriques.com facebook-en-perte-vitesse
http://www.gizmodo.fr facebook-plus-55-ans
http://www.lemonde.fr facebook-en-perte-de-vitesse-aux-etats-unis
http://www.latribune.fr facebook-en-perte-de-vitesse-aux-etats-unis

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